Prendre quelques minutes pour exprimer clairement sur un papier le sujet de sa recherche n’est pas une perte de temps. Il s’agit de le représenter par quelques mots-clés et de faire des hypothèses, pour soi, sur le type de site (entreprise, association, ministère, etc) qui aurait pu publier ce dont on a besoin. A partir de là, on peut décider du type d’outil auquel on va recourir.

Si l’on cherche un ensemble d’informations sur un sujet, on utilisera plutôt un annuaire qui nous conduira vers des sites spécialisés ;
un moteur nous mènera vers des pages Web contenant une information précise.

Pour consulter un annuaire, on navigue dans l’arborescence des rubriques qu’il propose.
En revanche, faire une recherche sur un moteur, revient à chercher des mots-clés dans le contenu de pages Web : il faut utiliser les mots-clés qui, à la fois, correspondent au thème de sa recherche et qui sont susceptibles d’avoir été écrits par les auteurs des pages Web.
Pour formuler des requêtes efficaces, il ne faut pas hésiter à lier les mots recherchés au moyen d’opérateurs logiques : on précise sa requête avec le ET (pour rechercher plusieurs mots à la fois) ou le SAUF (pour exclure d’une requête un terme qui prête à confusion) ; on l’élargit avec le OU (pour rechercher des synonymes). Les façons de représenter ces opérateurs dans la requête diffèrent d’un outil à l’autre ; pour les connaître, il faut se référer à la page d’aide de chacun.

Une fois la requête lancée, l’outil en affiche les résultats qu’il classe du plus pertinent au moins pertinent selon ses propres critères. Au-dessus et à côté de ces résultats, figurent parfois des liens commerciaux : dans ce cas, il ne s’agit alors pas de résultats issus de l’index de l’outil, mais bien de publicité. Les annonceurs paient l’outil de recherche (qui est une entreprise) pour faire figurer leur lien sur la page de résultats en fonction de certains mots-clés.